ROLLIN Adolphe

Il fut envoyé en maison de correction en 1857, jusqu’à l’âge de vingt ans, pour vagabondage. Il était célibataire. Il fut condamné, le 10 septembre 1863, à huit jours de prison pour mendicité.
Pendant le 1er Siège, il fit partie de la Garde nationale et continua son service sous la Commune de Paris, comme simple garde au 178e bataillon ; il passa trois jours à Neuilly, en avril 1871. Son bataillon s’étant dispersé vers le 24 ou le 25 mai, Rollin s’échappa de Paris le 27 mai et fut arrêté par les Prussiens.
Condamné, le 13 février 1872, par le 12e conseil de guerre, à la déportation simple, il vit sa peine commuée, le 18 mai 1872, en cinq ans de détention ; « esprit d’insubordination très marqué » ; cependant il « n’est pas un mauvais sujet », estimait le directeur de Thouars le 12 juillet 1876.