Né le 28 juillet 1838 à Amiens (Somme) ; demeurant à Paris ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire ; inconnu aux adresses qu’il avait données. Pendant le 1er Siège il aurait fait partie du génie auxiliaire ; après l’armistice, il prétendit avoir travaillé chez MM. Roche et Tellier, à Suresnes (Seine), qui déclarèrent ne pas le connaître ; puis il se serait enrôlé, le 18 mai 1871, au 132e bataillon de la Garde nationale. Arrêté le 28 mai dans le haut de Belleville, il fut condamné, le 20 mai 1872, par le 19e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 ; il rentra par la Picardie.
Voir Wroblewski W.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/774. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.