Né le 22 février 1836 à Flines-lès-Mortagne, arr. de Valenciennes (Nord) ; marinier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. Il avoua avoir été condamné en 1853 à un jour de prison pour tapage nocturne. Soldat au 15e régiment de ligne, il avait fait la campagne d’Italie.
Pendant le 1er Siège, il fit partie des Éclaireurs de la Seine. Vers le 10 avril 1871, il entra comme simple garde dans une compagnie de marche du 261e bataillon ; à la suite d’une discussion avec son capitaine il passa dans un régiment de chasseurs. On l’arrêta le 22 mai place Laborde. Blessé à la main, il dit avoir reçu cette blessure, tantôt en Italie, tantôt un jour de garde à la prison de Melun (Seine-et-Marne) ; on supposa que c’était en combattant contre les troupes de Versailles.
Condamné, le 19 avril 1872, par le 7e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il vit sa peine commuée, le 4 janvier 1878, en sept ans de détention, puis remise le 15 janvier 1879 ; il rentra par le Tage.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/770. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.