Né le 11 janvier 1838 à Jouarre (Seine-et-Marne) ; demeurant à Paris, 12, passage Saint-Fiacre (IIe arr.) ; garçon grainetier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. Pendant la Commune de Paris, il servit comme lieutenant à la 10e compagnie sédentaire du 178e bataillon de la Garde nationale. Il ne fit aucune sortie, dit-il ; cependant, il avait été blessé le 14 avril 1871, porte Maillot, et soigné à l’ambulance, puis chez lui. Il demeura inactif jusqu’à l’entrée des troupes ; blessé à nouveau rue Traversière (XIIe arr.) le 22 ou le 23 mai, il fut soigné à l’hospice Sainte-Eugénie.
Les renseignements recueillis sur lui étaient défavorables sans qu’en soit précisée la raison. Condamné, le 30 janvier 1872, par le 4e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il travailla à Nouméa comme bourrelier-sellier ; il était bien noté et vit sa peine commuée le 7 mai 1877 en sept ans de détention.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/743, n° 2674, et BB 27.