RONDEL André, Alexandre

Né le 10 janvier 1848 à Paris ; serrurier à Neuilly (Seine) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire ; son père était menuisier. Il fut blessé en 1871 dans les rangs fédérés, près de Neuilly. Arrêté ensuite dans l’Aisne, il fut condamné, le 7 février 1872, par le 13e conseil de guerre, à la déportation simple.
À l’aller, il avait fait une vaine tentative d’évasion à la nage à l’escale de l’île Santa Catarina au Brésil. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Amnistié en 1879, il rentra par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article70071, notice RONDEL André, Alexandre, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 20 juin 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/821, H colonies 99 et C 2882 (rapport du président du tribunal de Laon, 9 août 1871). — Gérard Hamon, Retour en France d’un communard déporté, Rennes, Pontcerq, 2016, p. 25. — Note de Louis Bretonnière.

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