Par Pierre-Henri Zaidman
Né le 11 mai 1821 à Salvagnac-Saint-Loup (Aveyron) ; ouvrier mineur ; domicilié 161, boulevard de Grenelle (Paris, XVe arr.) ; communard.
Veuf, père de trois enfants, Adrien Roques s’était engagé dans la gendarmerie en 1850 avant de se rengager au 1er régiment de dragons en 1854, il démissionna en 1866 ; il avait été décoré de la médaille militaire et de la médaille d’Italie. Il travailla alors comme mineur.
Pendant la guerre avec la Prusse, il servit dans les Éclaireurs à cheval de la Garde nationale de la Seine. Il s’engagea dans le 3e escadron de cavalerie fédérée le 2 avril 1871 comme maréchal des logis puis il fut nommé capitaine.
Condamné deux fois par contumace, le 8 janvier 1873 par le 9e conseil de guerre puis le 13 mai 1874, par le 3e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, il purgea sa contumace, et le 4 juin 1875, le 3e conseil de guerre ramena sa peine à six mois de prison. Sa peine fut remise le 15 octobre suivant.
Par Pierre-Henri Zaidman
SOURCES : Arch. Nat., BB 24. — Arch. Min. Guerre, GR 8 J 286 (686), GR 8 J 80 (2032) et Ly 97. — Arch. PPo., listes de contumaces.