Tulliste ; militant de l’AIT à Lyon.
Lors de la grève des ouvriers puddleurs et chauffeurs de la fabrique de fer de la Société Cockerill, à Seraing (Belgique), une intervention de la troupe, 9-12 avril 1869, entraîna des scènes d’émeute. Roset fut un des onze délégués de la section lyonnaise de l’Association Internationale des Travailleurs signataires d’une adresse de solidarité aux membres du Conseil général des sections belges de l’Internationale. Cette adresse soulignait qu’il n’y aurait « pas de liberté, pas de fraternité, pas de paix possibles sans l’extirpation des racines mêmes du mal social, sans l’établissement de la solidarité humaine dans l’égalité économique » (adresse publiée dans L’Internationale du 2 mai 1869 et dans Testut, L’Internationale, pp. 239-240).
Au début de janvier 1870, il fit partie de la Commission d’initiative chargée de la réorganisation de l’Internationale (d’après L’Internationale, 23 janvier 1870). Toutefois il ne semble pas avoir fait partie de la Commission d’initiative qui se réunit par la suite et, notamment, le 25 janvier (cf. L’Internationale, 30 janvier 1870, et Testut, L’Internationale, pp. 170-171).
Voir Richard A. et Roset Jean, François.