Né le 11 novembre 1826 à Saverne (Alsace) ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était veuf, père de deux enfants. Artilleur à la 1ère légion fédérée, il combattit et défendit des barricades. On l’arrêta le 29 août 1871 sur réquisition d’un lieutenant, « pour injures envers cet officier ».
Les renseignements recueillis sur lui n’étaient « pas favorables » : son logeur dit qu’il avait quitté son garni sans payer son loyer. Condamné, le 5 avril 1872, par le 5e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.