Né le 14 juillet 1827 à Saint-Omer (Pas-de-Calais) ; demeurant à Paris, 206, rue de Belleville (XXe arr.) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait passé quatorze ans au 5e régiment de ligne et en avait été libéré en décembre 1861 avec rang de sous-officier.
Élu, pendant le 1er Siège, sergent-major au début de janvier 1871 (233e bataillon de la Garde nationale), il fut nommé commandant le 7 mars. Il servit la Commune de Paris jusqu’au 13 mai et fut fait prisonnier à Issy.
« Ne passe pas pour avoir servi la Commune avec ardeur », dit-on ; cependant, il fut condamné, le 11 juillet 1872, par le 12e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 23 septembre 1875. Sa peine fut commuée le 17 novembre 1876 en déportation simple, puis remise le 15 janvier 1879. Il rentra par la Picardie.
En 1880, il était rédacteur à la Marseillaise et touchait 200 francs d’appointements mensuels. Il était alors en mauvaise santé.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/795. — Arch. PPo., B a/177 et E a/103-29 et listes d’amnistiés.— Notes de Jean Maitron et de Louis Bretonnière.