ROUGEOT Alfred, Jean

Né le 30 juin 1851 à Paris ; y demeurant, quai de Grenelle (XVe arr.) ; charretier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il ne fit pas partie de la Garde nationale ; sous la Commune de Paris, il devint simple garde au 82e bataillon fédéré. Il alla à Neuilly fin avril 1871 et y resta treize jours. Il fut fait prisonnier le 25 mai, place Jeanne-d’Arc, XIIIe arr.
Rougeot reçut un très bon témoignage de son ancien patron, mais les renseignements de police le disaient ivrogne et débauché. Condamné, le 8 février 1872, par le 14e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879. À Nouméa, dit-on le 19 février 1879, sa conduite laissait à désirer ; il faisait partie de la Tierce, société secrète constituée par certains déportés. Amnistié, il rentra par le Var.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article70153, notice ROUGEOT Alfred, Jean, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 23 juin 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/739. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable