ROUGIER Clément

Pendant le 1er Siège, il était sergent dans la 11e compagnie sédentaire du 85e bataillon de la Garde nationale ; il continua son service après le 18 mars 1871, et fut délégué de son bataillon. Il fut nommé lieutenant aux élections et fit du service intérieur. Le 19 mai, il était conduit porte de Vanves, puis il se retira ; il se réfugia chez lui le 24 mai, puis chez sa belle-mère, rue de Bellefond (IXe arr.).
Condamné d’abord par contumace à la déportation dans une enceinte fortifiée, il fut condamné, le 15 novembre 1871 en jugement contradictoire, par le 13e conseil de guerre, à un an de prison ; il obtint sa grâce entière le 13 juillet 1872.

Il demeurait à Paris. Marié, il était père de deux enfants.