ROUSSE Élie, Frédéric

Né le 8 janvier 1846 au Champ-Saint-Père (Vendée) ; demeurant à Paris, 50, rue de Sèvres (VIIe arr.) ; employé de commerce ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Son père, ancien notaire à Champ-Saint-Père, vivait séparé de sa femme ; en dernier lieu, il demeurait avec son fils. Engagé volontaire pendant cinq ans au 22e régiment de ligne, Élie Rousse devint caporal, puis sergent ; il fut rétrogradé caporal à la suite d’absences illégales ; il reçut toutefois un certificat de bonne conduite.
Il servit pendant la guerre franco-prussienne et fut libéré le 24 mars 1871. Quelques jours plus tard, il entra dans la 2e compagnie de marche du 270e bataillon de la Garde nationale ; blessé le 5 avril du côté du Val-Fleury, il fut soigné à l’ambulance, puis fait prisonnier.
Condamné, le 25 avril 1872, par le 3e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, il fut embarqué sur le Calvados (6e convoi) qui l’emmena à Nouméa. Il vit sa peine commuée le 14 février 1877 en déportation simple, puis, le 25 mars 1878, en sept ans de détention, finalement remise le 15 janvier 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article70201, notice ROUSSE Élie, Frédéric, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 24 juin 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/772. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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