ROUSSE Léonce

Il se dit né en 1851 environ à Agen (Lot-et-Garonne) — la date exacte est inconnue ; sans domicile fixe ; écuyer de cirque ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

On ne connaît pas sa famille ; célibataire. Élevé par les frères Butor, directeurs de cirque, il les abandonna à l’âge de douze ans et mena une vie de nomade. Pendant la guerre, il alla en Suisse avec une somnambule, Léontine Puch, avec laquelle il vivait depuis deux ans.
Il rentra à Lyon (Rhône) en mars 1871 ; des camarades de cirque l’emmenèrent à Paris le 15 mars ; le 19, Dombrowski le prit pour lieutenant d’état-major. Vers la mi-avril, il quitta l’état-major pendant quinze jours environ (il était employé dans les bureaux de la place) ; au début de mai, il servit à nouveau sous Dombrowski. On l’arrêta le 28 mai aux Buttes-Chaumont, blessé légèrement ; conduit à Versailles, il s’échappa, puis se constitua prisonnier à Nîmes (Gard) en juillet parce qu’il était sans ressources.
Condamné, le 14 décembre 1872, par le 4e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Il obtint la remise de sa peine le 5 juin 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article70202, notice ROUSSE Léonce, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 24 juin 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/741 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

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