Né le 4 août 1826 à Aizelles, arr. de Laon (Aisne) ; scieur à la mécanique ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de deux enfants ; il avait été successivement sergent de ville, garçon de bureau et crémier. Garde, pendant le Siège et sous la Commune de Paris, à la 7e compagnie du 178e bataillon, il fut fait prisonnier, le 28 mai 1871, au lac Saint-Fargeau, XXe arr.
Les renseignements recueillis sur son compte étaient bons, mais on dit qu’il avait des habitudes d’ivrognerie et paraissait dévoué à la Commune ; d’après d’autres témoins, au contraire, c’était un ouvrier laborieux et un bon père de famille. Condamné, le 30 avril 1872, par le 15e conseil de guerre, à la déportation simple, il montra du dévouement lors de l’insurrection canaque. Il obtint la remise de sa peine le 31 décembre 1878 et rentra par la Seudre.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/757 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.