Né le 30 juillet 1843 à Bletterans (Jura) ; banquier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
En réalité, ancien courtier en librairie et soi-disant banquier, Léonce Rousset vivait d’expédients. En 1867, il avait été condamné à trois ans de prison pour vol ; puis, le 6 octobre 1871, à six mois de prison pour abus de confiance.
Sous la Commune de Paris, il était secrétaire d’un lieutenant-colonel qui l’avait fait nommer, vers le 12 mai, capitaine de casernement à la caserne des Célestins ; il disparut de la caserne à partir du 23.
Condamné, le 15 avril 1872, par le 3e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il fut amnistié en 1880 et rentra par la Loire en 1881.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/780 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.