Né en 1840, à Montaud, quartier de Saint-Étienne (Loire) ; passementier ; participant à la Commune de Saint-Étienne ; militant socialiste.
Il fut au nombre de ceux qui retinrent prisonnières les autorités municipales de Saint-Étienne (Loire) dans la nuit du 24 au 25 mars 1871, et fut désigné par sa compagnie pour faire partie de la Commission administrative provisoire de la ville. Il était membre du Comité central du Club de la rue de la Vierge et un des orateurs influents.
Par contumace, la cour d’assises de Riom le condamna, le 29 février 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il n’avait subi auparavant aucune condamnation.
Était-il affilié à l’Internationale ? À cette question, les auteurs du rapport ont répondu par un point d’interrogation.
Il prit la fuite le 27 mars 1871 et se réfugia en Suisse. Il formula un recours en grâce à Bâle le 6 septembre 1878. Il fut gracié le 8 mai 1879.
On le retrouve en 1879 au « Cercle du Prolétariat démocratique » de nuance radical-socialiste. Quelques années plus tard il adhérait à un groupe socialiste révolutionnaire puis rejoignit Dupin et Thibaudier au comité républicain socialiste.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/851 et /863, n° 6148. — Arch. PPo., listes de contumaces et listes d’exilés. — Arch. Dép. Loire, série M.