Né le 10 novembre 1819 à Lille (Nord) ; demeurant à Paris, 37, rue d’Argenteuil (Ier arr.) ; concierge ; communard.
Il était veuf, père de trois enfants — Voir Rouzé Jules. Il avait été condamné en 1837 à dix jours de prison pour rixe. D’après le commissaire de police, il avait été renvoyé de sa place de concierge le 8 avril 1871, pour négligence et infidélité dans ses comptes. Ancien militaire, il servit, pendant le 1er Siège, comme lieutenant au 102e bataillon de la Garde nationale. Le 30 mars 1871, il fut élu capitaine adjudant-major. Au début de mai, il avait été envoyé à Vitry, et fit le service des avant-postes jusqu’au 23. Il rentra à Paris le 24 et chez lui le 25 ; on l’arrêta le 30 mai.
Condamné, le 4 mai 1872, par le 6e conseil de guerre, à la déportation simple, il vit sa peine commuée le 13 septembre 1872, en cinq ans de prison avec privation des droits civiques, puis réduite, le 16 décembre 1874, à quatre ans, la privation des droits civiques étant maintenue.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/755 et BB 24/860 A. — Arch. Min. Guerre, 4e conseil (n° 1057, dossier de Rouzé Jules).