Né le 8 février 1849 à Paris ; demeurant à Champigny (Oise) ? ; mécanicien ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire ; soldat de 2e classe au 8e régiment d’infanterie. Pendant le 1er Siège, il fit partie du 108e régiment d’infanterie. Porté déserteur le 12 janvier 1871, il rentra à son corps le 29. Il s’évada le 17 février, et resta absent jusqu’au 26 ; il fut écroué à la prison du Cherche-Midi. Son régiment se replia sur Versailles le 18 mars, et lui resta à Paris jusqu’en janvier 1872. On l’arrêta le 5 février suivant, en état de vagabondage, à Compiègne (Oise). Il nia avoir fait du service pendant la Commune, mais, d’après un témoignage, il aurait été vu montant la garde en uniforme avenue Victoria.
Condamné, le 22 mars 1872, par le conseil de guerre permanent de la 14e division militaire, à la déportation simple et à la privation des droits civiques et militaires, il fut détenu un temps à l’île d’Oléron et noté pour son indiscipline ; puis il fut déporté. Il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873, puis obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/770 (Île d’Oléron, 14 septembre 1872) et BB 24/791. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.