Né le 11 décembre 1836 à Vitry-en-Montagne (Haute-Marne) ; forgeron ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
En 1871, il était capitaine au 161e bataillon fédéré ; on lui reprocha des arrestations et séquestrations. Il fut condamné, le 6 mai 1873, par le 4e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 9 août 1874. Il obtint la remise de sa peine le 27 novembre 1879 et rentra par le Navarin, mais « cet homme ne peut soulever aucune prétention à bénéficier de la loi sur l’amnistie » (ministère de la Guerre, 1880).
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/793, n° 4837 et H colonies 99. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.