Né le 21 mai 1842 à Bielle (Basses-Pyrénées) ; sans domicile ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Ancien artilleur, il avait été libéré sans certificat de bonne conduite, puis rappelé sous les drapeaux en août 1870 et incorporé dans son ancien régiment ; il prit part à la défense de Paris. Lors de la Commune, il s’engagea dans l’artillerie fédérée. Fait prisonnier le 22 mai 1871 au Trocadéro (XVIe arr.), il fut condamné, le 6 avril 1872, par le 10e conseil de guerre, à la déportation simple ; il obtint sa grâce le 29 mai 1879, mais resta sous le coup d’une condamnation à cinq ans de prison prononcée contre lui à Nouméa le 2 novembre 1876 pour vol. Il rentra par le Tage.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/767. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.