Né en 1850 à Pickenhied (Bavière) ; charbonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Orphelin, il avait été élevé par la charité publique. Au moment de la déclaration de la guerre, il travaillait depuis trois ans chez un sieur Paillard qui forma pour lui un recours en grâce.
Pendant le 1er Siège, il fit partie du 144e bataillon de la Garde nationale. Il n’y serait rentré ensuite que le 14 avril 1871, à bout de ressources ; il fut fait prisonnier le 28 mai à Ménilmontant.
Il ne savait ni lire ni écrire. Condamné, le 6 juin 1872, par le 4e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/767. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.