SALLÈS Louis, Achille

Il était célibataire. Il rentra vers le 1er avril 1871 dans la 1re compagnie de marche du 249e bataillon de la Garde nationale dont il avait fait partie pendant le 1er Siège ; il alla à Issy fin avril et y resta 23 jours environ ; vers le 18 ou le 20 mai, il regagna son domicile, rue de Buci (VIe arr.). Le 23, des gardes nationaux vinrent le chercher pour travailler à la barricade de la rue Mazarine (VIe arr.) ; on l’arrêta le 24, chez lui, où il s’était caché.
Il prétendit n’avoir jamais été condamné ; de bons renseignements avaient été recueillis sur son compte. Condamné, le 11 avril 1872, par le 14e conseil de guerre, à cinq ans de détention et à la privation des droits civiques, il vit sa peine commuée le 9 septembre 1872 en cinq ans de prison toujours avec la privation des droits civiques. À Landerneau (Finistère), il eut « une mauvaise conduite et paraissait ne pas se repentir » (le directeur, 19 juillet 1876).