SALOMON Adolphe, Émile

Né le 24 novembre 1844 à Ingouville (Seine-Inférieure) ; demeurant à Paris, 28, rue Villain (rue Vilin, XXe arr. ?) ; chaudronnier ; communard.

Il était marié, père de deux enfants. Sergent, pendant le 1er Siège, dans la 1re compagnie de marche du 174e bataillon de la Garde nationale, il continua son service sous la Commune de Paris, dans la 5e compagnie du même bataillon. Vers le 15 avril 1871, il alla à Asnières et y resta jusqu’au 1er mai. Envoyé à Neuilly le 8 mai, il fut blessé le 12 et ne fit plus aucun service, dit-il. On l’arrêta le 23 mai rue d’Asnières (?), aux Batignolles, XVIIe arr., chez un de ses parents.
Sa vie avait été irréprochable jusqu’à l’insurrection ; d’après des certificats, c’était un « honnête et laborieux ouvrier, sans opinion politique ». Il fut condamné, le 12 mars 1872, par le 8e conseil de guerre, à la déportation simple, peine commuée le 30 juillet 1872 en cinq ans de prison avec privation des droits civiques. Notes de Landerneau (Finistère) du 28 juin 1876 : arrivé le 24 mai 1876, « l’un des hommes les plus insoumis de la maison ».

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article70548, notice SALOMON Adolphe, Émile, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 11 juillet 2020.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/751, n° 5079 (au dossier, une lettre de Salomon à sa femme, Landerneau, 29 avril 1876 : contradiction dans les dates puisqu’il serait arrivé dans ce lieu de détention le 24 mai 1876).

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