SARALE Louis, Jean-Baptiste (ou SERALE Louis)

Il était célibataire. Il avoua avoir été retenu six jours en prison à la suite d’une émeute des blouses blanches en 1869. D’après un bulletin du casier judiciaire, il se nommait Serale.
Au début de la guerre contre la Prusse, il contracta un engagement au 95e régiment de ligne, puis fut incorporé peu après au 112e régiment de marche ; il fit partie de l’armée de Paris ; pendant le 1er Siège, il appartenait au 112e régiment de ligne. Fin novembre 1870, il fut cassé de son grade de caporal ; à la mi-février 1871, il était déserteur.
Le 30 avril, il s’enrôla comme simple garde au 86e bataillon de la Garde nationale. Arrêté en mars 1872 — il vivait alors en concubinage — il fut condamné, le 5 septembre 1872, par le 21e conseil de guerre, à la peine de mort, ainsi qu’à la dégradation militaire ; il avait déjà été condamné à la peine de mort par le 18e conseil de guerre, mais le jugement avait été cassé ; il vit sa peine commuée le 29 janvier 1873 en travaux forcés à perpétuité, puis remise en 1880.