Né le 6 décembre 1836 à Paris ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant ; il avoua avoir subi deux condamnations pour vol ; d’après le commissaire de police du quartier Necker (XVe arr.), il avait une assez bonne conduite, mais une moralité douteuse.
Garde, pendant le Siège et sous la Commune de Paris, à la 8e compagnie sédentaire du 178e bataillon, il lutta aux barricades pendant la dernière semaine. Il fut fait prisonnier le 28 mai 1871 au lac Saint-Fargeau par les Prussiens.
Condamné, le 25 avril 1872, par le 24e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il vit sa peine commuée le 4 janvier 1878, en déportation simple, puis remise le 15 janvier 1879 ; il rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/764. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.