Né le 2 août 1840 à Moulins (Allier) ; demeurant à Paris, 23, rue Basfroi (XIe arr.) ; célibataire ; terrassier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il avait été condamné en 1870, à Châteaudun (Eure-et-Loir), à un jour de prison pour mendicité ; aucun renseignement sur sa conduite et sa moralité.
Pendant le 1er Siège, il était engagé volontaire dans les infirmiers militaires ; du 4 septembre 1870 au 11 mars 1871, il fut employé à l’hôpital militaire de Versailles, et du 12 au 20 mars à l’ambulance de Penthièvre à Paris. Vers le 10 avril, il s’enrôla dans le 1er bataillon de chasseurs fédérés ; le 13, il occupa les tranchées reliant les forts de Vanves et d’Issy ; du 17 avril au 14 mai, il se trouvait à la Grange-Ory ; il rentra à Paris, puis alla à Passy ; il entra dans une ambulance comme malade, et on le fit prisonnier le 22.
Condamné, le 15 janvier 1872, par le 13e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il fut autorisé à résider à la Grande-Terre le 25 mai 1874 ; il était très soumis, avait une conduite passable et cultivait peu sa concession ; il obtint la remise de sa peine le 14 février 1878 et l’obligation de résider fut levée le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/751. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.