SAUMONT Jean

Célibataire, il vivait en concubinage. Ancien militaire, il était lieutenant, pendant le 1er Siège, à la 4e compagnie de marche du 180e bataillon de la Garde nationale. Il conserva ce grade après le 18 mars 1871 ; aux élections d’avril, il fut nommé seulement sous-lieutenant, à la même compagnie. Il affirma être rentré chez lui le 25 mai ; on l’arrêta le 28, au coin des rues de Charonne et Sainte-Marguerite, tandis qu’il allait, dit-il, acheter du tabac.
Il avoua avoir subi huit jours de prison pour blessures par imprudence. Condamné, le 25 avril 1872, par le 24e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation des droits civiques, il mourut le 17 avril 1878 à l’hôpital de Numbo (presqu’île Ducos).