Par Élie Fruit
Cheminot de la Compagnie du Nord ; militant du Syndicat national des chemins de fer.
Albert Nicolas, qui habitait Saint-Quentin (Aisne), représenta la Bourse du Travail de cette ville, fondée en 1901, adhérente de la CGT et dont il fut durant plusieurs années l’actif secrétaire, au IXe congrès de la Fédération nationale des Bourses du Travail tenu à Nice du 17 au 21 septembre 1901 ; de même au Xe congrès, Alger, 15-18 septembre 1902.
En septembre 1901 à Lyon, septembre 1902 à Montpellier, septembre 1904 à Bourges, octobre 1906 à Amiens, il assista aux VIe, VIIe, VIIIe et IXe congrès de la CGT. Au congrès d’Amiens, au nom de la Fédération des menuisiers, il signa l’ordre du jour proposé par les syndicats du bâtiment, portant modification aux statuts administratifs des fédérations de métiers.
En 1905, avec Eugène Guérard et d’autres militants cheminots : Lacarrère de l’« État », Jules Malbranque d’Amiens, Jean Raynaud de Toulouse, Nicolas avait contribué à la fondation de la Revue syndicaliste.
En 1907, Nicolas, toujours secrétaire de la Bourse du Travail, était dit ex-employé de chemin de fer - sans doute était-il retraité. Le secrétaire adjoint de la Bourse était alors Baillet, le trésorier Gadroy.
Voir F. Démaret.
Par Élie Fruit
SOURCES : Arch. Nat., F7/ 13 567. — Tribune des Cheminots, 11 juin 1905, 25 février 1906. — Comptes rendus des congrès CGT.