SAUVÉ Hippolyte, Jules

Né le 7 septembre 1839 à Montrouge (Seine) ; demeurant à Paris ; bijoutier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, mort noyé en mars 1875 au cours d’une tentative d’évasion collective.

Il était célibataire. Sergent-fourrier dans la 3e compagnie de marche du 86e bataillon de la Garde nationale, qui fut cité à l’ordre du jour pour sa conduite à Issy. Sauvé soutint n’avoir jamais fait le coup de feu contre la troupe.
Au dossier, il y avait des renseignements contradictoires sur son compte. D’après le commissaire de police, il aurait vécu chez sa maîtresse, du produit de la prostitution de cette fille. Les bijoutiers chez lesquels il avait travaillé le représentaient au contraire « comme un ouvrier honnête et laborieux, soutenant des fruits de son travail sa mère et son beau-père âgés et infirmes ».
Condamné, le 16 mai 1872, par le 8e conseil de guerre, à la déportation simple, il s’évada de Nouvelle-Calédonie le 12 mars 1875 et mourut ; il obtint néanmoins la remise de sa peine le 29 mai 1879. Voir Édouard Duchesne.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article70701, notice SAUVÉ Hippolyte, Jules, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 17 juillet 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/760 et H colonies 100.

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