Né le 20 juin 1838 à Lauterbourg (Bas-Rhin) ; demeurant à Paris, 110, rue de Patay (XIIIe arr.) ; journalier ; communard.
Il était marié, père d’un enfant. Ancien militaire, Michel Schenck servit pendant le 1er Siège comme lieutenant au 120e bataillon de la Garde nationale. Nommé capitaine-adjudant-major vers février 1871, il continua son service sous la Commune de Paris ; il serait rentré chez lui le 25 mai. Sa condamnation fut motivée par son rôle lors des arrestations des Dominicains d’Arcueil et sa participation au pillage de leur couvent. On l’arrêta le 30 juin.
Condamné, le 15 juin 1872, par le 6e conseil de guerre, aux travaux forcés à perpétuité, il vit sa peine commuée le 14 février 1878 en vingt ans de travaux forcés ; remise du reste lui fut faite le 15 janvier 1879 ; il rentra par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/772. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.