SCHENDORFF Jean, Joseph

Il était marié, père de deux enfants. Les renseignements le concernant étaient satisfaisants ; cependant il avait subi sept condamnations de 1849 à 1869, dont quatre à l’amende pour délits de pêche, une à 25 f d’amende pour blessure par imprudence, une à quatre jours de prison pour injures à un garde et une autre à six mois de prison pour coups et blessures.
Il appartenait en 1870 au 28e bataillon de la Garde nationale formé à Pantin. Pendant le 1er Siège, il servit aux fortifications ; il retourna à Pantin après l’armistice, puis se mit au service de la Commune de Paris. Il demeura à Passy (XVIe arr.), près des fortifications, pendant un mois ; puis il revint à Paris et, le 18 mai 1871, il était dirigé sur Neuilly ; il s’esquiva, prétendit-il, et se réfugia à Passy où il fut fait prisonnier le 22.
Il habitait Pantin depuis sept ans. Il eut des attestations favorables de son propriétaire et de son patron. Il fut condamné, le 15 mai 1872, par le 11e conseil de guerre, à un an et un jour de prison et à dix ans de privation des droits civiques.