Né le 26 juillet 1845 à Rueil-Malmaison (Seine-et-Oise) ; employé ; capitaine d’armement à la VIIIe légion fédérée pendant la Commune de Paris (il fut aussi officier-payeur au 184e bataillon fédéré) ; membre de l’Association Internationale des Travailleurs.
Il était célibataire en 1871. Son dernier domicile connu avant 1871 était, 37, route de Paris, à Ivry. Le 17 août 1863, à Paris, Schmid avait été condamné à un mois de prison pour vol.
Par contumace, le 4 février 1873, le 6e conseil de guerre lui infligea la peine de la déportation dans une enceinte fortifiée.
En Suisse où il arriva postérieurement au 1er janvier 1873, il continua à « s’occuper de politique », mais, dans une lettre sans date — sans doute de 1879 — au ministre de la Justice, il demandait cependant « l’oubli d’une faute qui n’a d’excuses que l’entraînement et la douleur où nous avait plongés le fatal dénouement du Siège ». Le 27 novembre 1879, il bénéficia de la remise de sa peine. D’après une lettre écrite par lui, vers 1878, il était alors marié et père de famille.
SOURCES : Arch. Nat. BB 24/862, n° 5767. — Arch. Min. Guerre, 6e conseil, n° 855. — Arch. PPo., B a/431, pièces 786 à 791, listes de contumaces et listes d’amnistiés.