Né le 31 août 1835 à Paris ; y demeurant ; ébéniste ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était veuf, père de deux enfants. Le 18 mars 1871, il se rendit aux Buttes Montmartre, et refusa de serrer la main à un agent qu’il connaissait et qui était menacé par la foule. Il fit partie de la 9e compagnie sédentaire du 79e bataillon de la Garde nationale. C’était un partisan zélé des clubistes de l’église Saint-Bernard et il était signalé comme un communiste exalté ; il avait été chargé de quêtes pour les blessés.
Condamné, le 30 janvier 1872, par le 12e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva en Nouvelle-Calédonie le 5 novembre 1872 ; il fut très bien noté ; le 4 janvier 1877, il vit sa peine commuée en dix ans de détention ; il rentra par le Tage et arriva à Belle-Île en 1877 ; il y fut bien noté (rapport du 13 février 1878) et il obtint la remise du reste de la détention le 25 mars 1878.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/743 et BB 27.