SCHREYER Louis

Né le 28 juin 1824 à Troyes (Aube) ; brocanteur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, sans enfant. Pendant le 1er Siège, il était lieutenant dans une compagnie du 59e bataillon de la Garde nationale et continua son service sous la Commune de Paris. Toutefois, il s’était mis à la disposition des maires de Paris du 18 au 25 mars 1871 comme « ami de l’ordre » (le fait est attesté par un certificat). Le 4 avril, il avait participé à la sortie de Châtillon ; en mai, il se trouvait à des barricades.
D’après le commissaire de police du quartier Saint-Victor (Ve arr.), les renseignements sur son compte étaient mauvais. Il fut condamné, le 13 novembre 1871, par le 3e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il eut de bonnes notes en déportation ; le 23 juillet 1877, il vit sa peine commuée en sept ans de détention, puis remise le 9 septembre 1878 ; il rentra par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article70821, notice SCHREYER Louis, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 24 juillet 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/752 et BB 27 (son nom est parfois orthographié par erreur Scheyrer). — Note de Louis Bretonnière.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable