Né le 26 décembre 1821 à Gand (Belgique) ; demeurant à Paris ; ouvrier brossier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père d’un enfant. Il entra à la formation de la Garde nationale dans une compagnie sédentaire du 104e bataillon et continua après le 18 mars 1871.
Le 19e conseil de guerre le condamna à la déportation simple le 10 mai 1872 : il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Sa peine fut commuée en dix ans de bannissement le 7 juillet 1876 et remise le 15 janvier 1879 (Voir Zingé F.). Il était rentré par le Navarin en 1877.
Peu après, il se trouvait à Bruxelles (Belgique). Il y fréquentait les milieux avancés et devint membre de la société L’Égalité. Il travaillait alors chez un certain Lempert à Ixelles, 39, rue du Berger. Cette même année il effectua une démarche auprès des autorités françaises pour tenter d’obtenir la grâce qui lui permettrait de retourner en France. Mais il se heurta à un refus et dut attendre jusqu’en 1879 pour voir levée la mesure d’éloignement du territoire français qui le frappait.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/768 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Arch. Min. Aff. étrangères Belgique, 119 II. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Belges ralliés à la Commune de Paris, Bruxelles, Ferraton, 1985. — Notes de M. Cordillot et de L. Bretonnière.