SCHWAN Ferdinand, Magnus, Jean

Déserteur de l’armée belge, il gagna la France, servit durant deux ans dans la Légion étrangère, puis revint en Belgique. Le 2 septembre 1869 il gagna Paris. Il s’y trouvait durant le Premier Siège, et on peut supposer qu’il servit au 258e bataillon de la Garde nationale. En effet, à peine la Commune proclamée, il fut nommé capitaine-commandant dudit bataillon, « sous les ordres du commandant Aldenhove de Bruxelles ». Le 2 avril 1871, il déserta son bataillon et regagna Bruxelles « avec son sabre de capitaine des Communards ».
Il devint alors agent de police à Saint-Josse-ten-Noode, avant d’être « démissionné brusquement ». Cela n’était peut-être pas sans rapport avec sa condamnation par contumace en France à une peine de déportation en enceinte fortifiée. Devenu peintre en bâtiment, Schwan passa de maison en maison, se voyant à chaque fois rapidement remercié. Il était décrit comme « exalté, violent, discut(ant) sur les événements de l’ex-Commune ».