SERGENT Victor, Antoine, Egloff (ou Egleuf ?)

Né le 9 avril 1854 à Paris ; y demeurant, 1, rue Daubenton (Ve arr.) ; imprimeur ; communard.

Il était célibataire. Ses parents habitaient, 22, rue Chanoinesse à Paris (IVe arr.) ; son père était tailleur au magasin du Pont-Neuf, sa mère était ménagère.
Pendant le 1er Siège, il fit partie d’une compagnie de marche du 13e bataillon de la Garde nationale, dissous à la suite du 18 mars 1871. Il entra comme simple garde dans la 3e compagnie de marche du 1er bataillon. Dans le courant d’avril, il passa quinze jours dans les tranchées du fort d’Issy ; fin avril, il aurait quitté son bataillon. Il est certain que pendant les derniers jours de l’insurrection tout au moins, il était chez ses parents, caché dans une cave.
Il avait des idées politiques exaltées, son père aussi. Il fut condamné, le 20 janvier 1872, par le 15e conseil de guerre, à huit ans de détention et à la surveillance à vie ; le 6 mai 1878 le directeur de Belle-Île déclarait : « Sergent est le type du détenu insubordonné » ; il obtint la remise du reste de sa peine le 15 janvier 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article70943, notice SERGENT Victor, Antoine, Egloff (ou Egleuf ?), version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 29 juillet 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/751, n° 5096 (au dossier, une lettre du condamné à son père, Belle-Île, 7 mars 1878). — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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