Par Pierre Baudrier
Opposant au Second Empire ; militant de l’Internationale à Lyon.
En 1856, Laurent Serve était jugé pour introduction clandestine d’écrits séditieux : la Marianne, la Lettre de Félix Pyat à la reine d’Angleterre. Ils arrivaient à Lyon, en provenance de Suisse, dans des tonneaux à double fond. Serve aurait alors vécu en concubinage avec sa belle-sœur. On rappelait qu’il avait précédemment encouru une peine de deux mois de prison pour affiliation à société secrète. La nouvelle condamnation était de six mois, deux coaccusés, Benoit-Joseph Pina et Jean Verel, étaient condamnés respectivement à trois mois et deux mois. Verel était qualifié d’ivrogne, vivant en concubinage avec une autre femme que son épouse. Un quatrième inculpé, Benoît-Joseph Dina, était relaxé.
Membre influent, au début de 1867, du groupe lyonnais de l’AIT dit groupe de la rue Pailleron. Voir Paradis.
Par Pierre Baudrier
SOURCES : Arch. Mun. Lyon I 2/55, pièce 28. — Gazette des Tribunaux, 12 mars 1856.