SIEGE Henri

Né le 5 avril 1852 à Charleville (Ardennes) ; demeurant à Paris ; pâtissier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il s’était engagé pour la durée de la guerre et fut blessé lors de l’affaire de Montretout. Son père, révolutionnaire exalté, l’aurait contraint à s’enrôler au 169e bataillon fédéré et il monta des gardes. Le 23 mai 1871, il se battit à la barricade de la rue Myrha (XVIIIe arr.).
Condamné le 23 novembre 1871, par le 14e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Il vit sa peine commuée, le 22 juillet 1876, en cinq ans de détention, avec dispense de la surveillance ; il rentra par le Navarin en 1877.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article71018, notice SIEGE Henri, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 1er août 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/732 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

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