Né le 1er février 1843 au Fay, à cette époque hameau de l’arrondissement du Blanc (Indre) ; demeurant à Paris ; limonadier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.
Il était marié. Sous la Commune de Paris, il était délégué du IIe arr. au Comité central d’artillerie. À un certain moment, il avait été chargé du personnel et du matériel ainsi que de la vérification des munitions que l’artillerie avait à l’École militaire. L’accusé nia et reconnut seulement avoir fait partie du conseil de famille de sa compagnie pendant le 1er Siège ; pendant la Commune, il tenait un café, 4, rue Rameau. Il serait sorti de Paris dès le 20 mai 1871, dit-il.
On l’arrêta en juin 1872. Condamné, le 3 août 1872, par le 6e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, il vit sa peine commuée le 6 février 1873 en déportation simple ; il mourut à l’hôpital de l’Île des Pins, le 13 août 1878.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/786 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.