Par André Balent
Cheminot ; syndicaliste CGTU et militant communiste des Pyrénées-Orientales.
Cheminot à la Compagnie du Midi, en poste à la gare internationale de Cerbère (Pyrénées-Orientales), Jean Nolibois participa le 4 janvier 1920 au congrès fédéral du Parti socialiste.
Muté par la suite à la gare de Port-Vendres (Pyrénées-Orientales), il s’efforça d’y implanter le Parti communiste et la CGTU. Le 17 juin 1932, le commissaire spécial de Cerbère signalait : « Il n’y a pas de cellule communiste constituée. Les dockers eux-mêmes ne sont pas affiliés à la CGTU et se désintéressent complètement de toute action syndicale orientée vers l’extrême gauche. Les cheminots, depuis la mise à la retraite du sieur Nolibois, ne font preuve d’aucune activité. »
Jean Nolibois avait été candidat aux élections municipales du 5 mai 1929 à Perpignan sur la liste du BOP.
Par André Balent
SOURCES : Arch. Dép. Pyrénées-Orientales, liasse 64. — Le Cri catalan. — H. Chauvet, La politique roussillonnaise (de 1870 à nos jours), Perpignan, 1934.