SIMON Gustave

Né le 29 juillet 1829 à Neuenbourg (duché de Bade) ; demeurant à Paris, 15, rue de Traverses (?) ; sellier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père de trois enfants. D’origine badoise, il avait travaillé pendant le 1er Siège à la fabrication des équipements militaires. Au début de l’insurrection, il demanda à exercer dans les Postes. Vers le 15 avril 1871, il s’engagea comme simple garde à la 6e compagnie de marche du 106e bataillon de la Garde nationale (VIIe légion). Le 6 mai, il obtint un laisser-passer de la légation des États-Unis et, le 7, s’il faut l’en croire, il quitta Paris ; on l’arrêta le 29 mai à Montargis (Loiret).
Il fut condamné, le 3 avril 1872, par le 9e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation des droits civiques, peine commuée le 11 janvier 1873, en déportation simple, puis, le 10 novembre 1876, en huit ans de détention ; il était arrivé à Nouméa le 28 septembre 1873, il rentra par le Tage en 1877. Il obtint la remise du reste de la détention le 7 mai 1878.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article71066, notice SIMON Gustave, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 3 août 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/775, n° 10252 (au dossier, une lettre de Simon à sa femme, datée Thouars, 24 mars 1878). — Arch. Nat., BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable