Né le 30 novembre 1822 à Porcelette (Moselle) ; tailleur ; communard.
Pendant le 1er Siège, il était lieutenant à la 3e compagnie de marche du 176e bataillon de la Garde nationale ; vers le 10 mars 1871, il était nommé capitaine et conserva ce grade sous la Commune de Paris ; son bataillon demeura à la redoute des Hautes-Bruyères pendant toute l’insurrection. Il démissionna de son grade de capitaine le 23 mai et entra comme simple garde au 133e bataillon ; il revint à Paris le lendemain, se cacha chez sa sœur, sortit de Paris à la fin de l’insurrection et alla dans sa famille à Baillet-en-France (Seine-et-Oise) où il fut arrêté.
Sa conduite et sa moralité étaient médiocres (selon la police). Condamné, le 28 février 1872, par le 3e conseil de guerre, à la déportation simple, il vit sa peine commuée le 1er août 1872 en cinq ans de prison, avec privation des droits civiques ; il obtint la remise du reste le 17 juillet 1875.
Jean Simon demeurait à Paris. Marié, il était père d’un enfant.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/751.