Né le 25 décembre 1843 à Paris ; bijoutier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il « avoua avoir fréquenté les clubs et avoir entendu parler de l’Internationale, dont on disait beaucoup de bien ». Il exprimait à Mac Mahon, en 1871, « le plus sincère et le plus profond repentir ». Condamné, le 15 décembre 1871, par le 7e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, il arriva à Nouméa le 25 septembre 1872, matricule de déportation 33. Il vit sa peine commuée, en 1878, en sept ans de prison, puis remise en 1879 ; il rentra par la Picardie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/832 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.