Né le 12 octobre 1835 à Ploërmel (Morbihan) ; demeurant à Paris-la Villette, rue de l’Ourcq, n° 102 (XIXe arr.) ; maçon ; communard.
Il était célibataire. Il habitait Paris depuis 1858.
Pendant le 1er Siège, il fit partie de la 3e compagnie de marche du 147e bataillon de la Garde nationale ; fin mars 1871, il passa dans la 1re compagnie de marche du même bataillon. Le 3 avril, le 147e bataillon alla à Issy, le 6 à Meudon, du 20 au 23 à Neuilly. Dans le courant de mai, du 6 au 11, il se trouvait à Vanves ; le 17, il alla porter secours à la XIe légion en difficulté. Le 21 mai, Simon était sorti de chez lui et n’y avait plus reparu ; on le fit prisonnier dans l’église de Belleville.
Les renseignements recueillis sur son compte n’étaient pas mauvais. Condamné, le 1er février 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation simple, il vit sa peine commuée le 12 août 1872 en cinq ans de prison avec privation des droits civiques ; il obtint une remise d’un an le 27 novembre 1875.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/751.