SIMONNAIRE Jean

Né le 11 décembre 1824 à Sulligny (Meurthe) — serait-ce Colligny (Moselle) ? — ; demeurant à Paris ; menuisier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Marié, sans enfant, séparé de sa femme depuis vingt et un ans, il avait vécu en concubinage avec plusieurs femmes.
Pendant le 1er Siège, il fit partie du 188e bataillon de la Garde nationale. Il allait à la maraude et avait gagné une somme « assez élevée » en vendant le produit de ses rapines ; il ne payait cependant pas son propriétaire. Il participa à la prise du poste de la prison Saint-Lazare en mars 1871. Après le 18 mars, il fit des sorties au pont de Neuilly et rue Bineau ; il aida à construire une barricade, rue d’Hauteville (Xe arr.) ; il soutint ne pas avoir combattu dans les rues.
Condamné, le 30 décembre 1871, par le 20e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article71102, notice SIMONNAIRE Jean, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 4 août 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/738 et H colonies 101. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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