SIMONNE François

Né le 13 janvier 1818 à Champlitte (Haute-Saône) — qui peut être Champlitte-et-le-Prélot ou Champlitte-la-Ville ; demeurant à Paris, 10, rue Jeanne-d’Arc (XIIIe arr.) ; communard, mort en détention.

Marié en 1855 (Voir Simonne Thérèse), père d’un enfant. Gardien au Palais de Justice depuis 1867 « par le crédit de Monsieur Chaudey Gustave », il bénéficia, comme sa femme, de nombreuses attestations bienveillantes venant de Champlitte où ils avaient habité auparavant. Le 18 mars 1871, ils facilitèrent la fuite d’un gendarme qui était de service au Palais ; plus tard, « il s’employa à porter à Mgr Darboy, dans sa prison, les communications de M. Pionnier, négociant ». Mais il fut accusé d’avoir pris part à des arrestations : notamment, le 8 avril, à celle des employés Valentin, Chambosse, Chastang, Chaffard ; plus tard, des époux Gallay, de Bruel, de la femme Auclerc. Ils auraient quitté le Palais de Justice le 22 mai.
Simonne fut condamné, le 29 décembre 1871, par la cour d’assises de la Seine, à sept ans de réclusion, et, le 10 avril 1872, par le 3e conseil de guerre, à dix ans de travaux forcés. Il mourut au bagne de Toulon, le 27 octobre 1872.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article71103, notice SIMONNE François, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 4 août 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/762, n° 6967. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Gazette des Tribunaux, 30 décembre 1871.

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