SIMONNE Thérèse, Adélaide, née Larnotte

Elle était mariée (Voir Simonne François) et mère d’un enfant. Elle vivait avec son mari et participa comme lui, sous la Commune de Paris, à des arrestations et à des séquestrations ; elle fut présentée comme plus exaltée et plus active que lui. Acquittée du chef de pillage d’une maison appartenant au sieur Gallay, brigadier des gardes du Palais de Justice (assises de la Seine, 29 décembre 1871), elle fut condamnée, le 10 avril 1872, par le 3e conseil de guerre, à quinze ans de travaux forcés. Son enfant fut élevé par sa famille à Champlitte ; on dit d’elle, à Auberive (Haute-Marne), le 22 janvier 1878 : « Conduite assez bonne, caractère un peu exalté et inquiet ; peu laborieuse ».