SIMONOT Alphonse [SIMONOT Louis, Alphonse]

Né le 1er mars 1847 à Villeneuve-Saint-Georges (Seine-et-Oise) ; demeurant, 2, rue des Meuniers, à Paris (XIIe arr.) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Incorporé le 9 mai 1868 au 89e régiment de ligne, il était engagé volontaire pour cinq ans ; nommé caporal, puis sergent-fourrier, il passa, le 30 août 1870, au 26e régiment de marche, qui devint le 126e régiment de ligne. Le 15 mars 1871, il était placé en subsistance au 18e bataillon de chasseurs à pied ; le 17, ce bataillon partit pour Versailles. Simonot ne le suivit pas et se retira chez son père à Bercy. Il ne se présenta à l’état-major de la Place que le 4 juin ; il dit ne pas avoir servi la Commune ; plusieurs témoins « dignes de foi » dirent le contraire.
Il fut condamné, le 8 décembre 1871, par le 18e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation militaire ; il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Le 7 novembre 1873, il vit sa peine commuée en cinq ans de prison, avec privation des droits civiques ; il rentra par l’Orne, en 1874.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article71112, notice SIMONOT Alphonse [SIMONOT Louis, Alphonse], version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 4 août 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/794 et H colonies 101. — Note de Louis Bretonnière.

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