SION Auguste, Gustave

Célibataire, il était l’aîné de sept enfants. Pendant la guerre franco-allemande, il fut engagé volontaire au 29e et au 112e régiment de ligne. Le 18 mars 1871, il était dirigé sur Orléans (Loiret) où il reçut son congé de libération ; il vint à Paris et fut incorporé dans une compagnie de marche du 257e bataillon de la Garde nationale ; il fut fait prisonnier le 22 mai. Il aurait reçu dit-il, une blessure pendant le 1er Siège ; les officiers de son ancien régiment le démentirent.
Condamné, le 29 avril 1872, par le 22e conseil de guerre, à cinq ans de détention, il obtint la remise du reste de sa peine le 27 juin 1876, avec dispense de la surveillance.